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Un nouveau département de la DUN dédié à l'image

Le département PAD, pour Production Audiovisuelle et Diffusion, dispense une offre de services centrée sur la réalisation, la production et la diffusion audiovisuelle et propose une expertise dans la couverture de colloques et conférences et l’animation des canaux de diffusion web. Il accompagne également tout projet d’équipement multimédia.

Pour en savoir plus :

Équipement informatique des étudiants

La première enquête de l’observatoire des usages du numérique à recueilli plus de 1200 réponses de la part des étudiants...

Étudiants bien équipés :

  • 41,5% ont un ordinateur de bureau ;
  • 88,5% ont un ordinateur portable ;
  • 12,4% utilisent leur smartphone sur le campus.

Un webmail unique pour la rentrée

Depuis la fusion, un travail de fond est effectué sur la messagerie proposée aux étudiants et personnels de l’université afin d’uniformiser les outils et d’offrir des services supplémentaires. Ceci se traduit, pour la rentrée, par une offre unique de webmail qui proposera également la fonctionnalité de partage d’agendas et de carnets d’adresses.

Pour en savoir plus consultez l'article :
"Un webmail unique pour la prochaine rentrée".
Paru dans L'Actu, n°45 – juillet 2011.

Consultations d'iTunes U

L'université de Strasbourg propose depuis avril 2010 une vitrine de sa production audiovisuelle sur iTunes U. Près de 250 contenus vidéo sont disponibles via cette interface.

Les dernières données, enregistrées entre le 13 avril 2010 (date de mise en service d'iTunes U) et le 5 juin 2011, sont les suivantes :

  • 26 796 pages vues sur le portail iTunes U ;
  • 48 197 téléchargements (dont 5799 directement depuis un iPhone, iTouch, iPad) ;
  • 19 797  previews (streaming sans téléchargement).

Soit un total de 67 994 consultations (téléchargements ou visualisations en streaming) enregistrées.

SIFAC en quelques chiffres

  • Lancement le 3 janvier 2011.
  • 270 utilisateurs formés, 5 mois de formation, une équipe d’une trentaine de formateurs.
  • 750 utilisateurs déclarés.
  • 200 utilisateurs simultanés en forte période d’activité.
  • Près de 30000 commandes fin juin 2011.

Le réseau WiFi de l’Université en quelques chiffres

  • 663 bornes à ce jour.
  • 22 % d'utilisateurs en plus sur 2010 / 2011 par rapport à 2009 / 2010.

Consultez la liste des zones couvertes.

Éditorial

Afin de mettre à l'honneur le schéma directeur numérique (SDN) et pour vous communiquer régulièrement les avancées de ses différents programmes, notre newsletter permettra aussi à ses lecteurs de rester informés sur les axes du SDN jugés stratégiques pour l'Université de Strasbourg, de connaître et de comprendre nos dernières initiatives,  de vous donner envie d'en savoir plus et d'échanger dans un climat de proximité.

Régulièrement, c’est-à-dire tous les quatre mois, cette newsletter vous relatera la diversité des sujets sur lesquels travaillent les équipes de l’université pour renforcer le positionnement de l’UdS, notamment en termes d’efficacité et de réactivité. Si l’actualité l’exige, notre comité de rédaction (4 rédacteurs permanents : Nicole  Noguer, Eric Gorouben, Philippe Portelli et moi-même) lancera des numéros hors-série pour vous rendre compte des avancées de certains projets structurants et des actions engagées.

Au programme de cette première newsletter, nous retracerons les enjeux majeurs et les bénéfices attendus du SDN, depuis la définition et la formulation des grandes étapes en 2009 pour construire et améliorer l’avenir de l’Université de Strasbourg, jusqu’à la planification de notre travail et son évolution pour 2012.

L’expérience prouve que la motivation détermine souvent la réussite. Cet édito est donc enfin pour moi l’occasion d’ajouter un mot bienveillant concernant toutes les équipes de la Direction Informatique et de la Direction des Usages du Numérique, de leur démontrer ma reconnaissance pour leurs expertises et de les encourager dans leurs missions respectives puisqu’il leur revient à eux aussi de porter l’image de l’Université de Strasbourg, sa culture, ses valeurs, son ambition.

Catherine Mongenet

Le SDN, le projet qui anticipe et engage l’avenir

Après une large consultation orchestrée en juillet 2009 (12 groupes de travail impliquant une centaine de personnes, de multiples entretiens individuels et enquêtes en ligne menées auprès des étudiants, des enseignants chercheurs et des BIATOS), le schéma directeur numérique (SDN) a été finalisé en décembre 2009 et présenté devant le CA dès janvier 2010.

Elément stratégique de l'université, le SDN couvre l'ensemble des champs du numérique, depuis les infrastructures techniques jusqu'au développement des usages. Structuré en sept programmes et une quarantaine de projets, il planifie les actions pour les années 2010-2013.

La mise en place  de projets identifiés dans la stratégie numérique s’accompagne de chantiers transverses importants. Outre l'organisation des processus concernant les projets de transformation du système d'information "Finance", "Ressources humaines", "Gestion des formations et des étudiants" ou "Pilotage", il s’agit également d’ordonner la communication et les nouveaux services à destination des étudiants, des BIATOS et des enseignants chercheurs, de combiner la formation à la conduite de projet et à l’utilisation de nouveaux outils, de préparer la conduite du changement.

La conduite de grands projets (déploiement du réseau Osiris 3, mise en place de SIFAC, lancement du nouvel ENT et de la plateforme pédagogique Moodle) en 2009 a été suivie d’une actualisation du SDN et de sa présentation, d’abord devant le comité d'orientation stratégique fin 2010, puis devant le CA début 2011.

Un bilan des projets a permis d’analyser et d’évaluer objectivement nos actions pour nous assurer de l’atteinte de nos objectifs et définir les priorités du SDN pour 2011. En dehors des projets devant bénéficier de nouvelles fonctionnalités (SIFAC, l’ENT et la plate-forme pédagogique Moodle), il conviendra de poursuivre la mise en place d'un système intégré de gestion des bibliothèques « unique » (finalisation prévue fin 2013), d’initier la rationalisation de la gestion des postes de travail et des services réseaux, et enfin, de lancer le projet Alisée.

Projet d’envergure, Alisée vise la mise en place (pour la rentrée 2013 et en cohérence avec la nouvelle offre de formation de l’université) d’une  solution informatique pour la gestion de la formation et le suivi des étudiants (en remplacement d’Apogée afin d’offrir plus de fonctionnalités).

Un dialogue compétitif a été lancé pour désigner l'outil logiciel et le prestataire qui réalisera son déploiement avec l'équipe projet. Trois candidats ont été retenus à l'issue d'une première audition. D’autres entretiens et des tests de maquette du produit permettront prochainement de vérifier l’adéquation de la solution aux besoins précédemment exprimés. Le choix définitif de la solution retenue s’opérera dès septembre. A suivre avec un hors série à paraitre sur ce sujet en octobre.

Catherine Mongenet

L’évolution de la carte multiservices, un peu, beaucoup et jusqu’où ?

Lancée depuis deux ans à l'Université de Strasbourg, la carte multiservices "Mon Pass Campus" a désormais fait ses preuves en matière d’efficacité. Faisant d’abord office de carte d'étudiant ou de carte professionnelle, de carte d'accès et de paiement aux restaurants du CROUS, de porte-monnaie électronique Moneo, ou encore de titre de transport CTS,  elle allait en plus permettre d’accéder à un service d'impression dès 2010.

Chaque détenteur peut accéder aux photocopieurs, payer grâce au porte-monnaie Moneo ou au crédit-copies, scanner et imprimer à partir de n'importe quel ordinateur ! Service très innovant et pourtant peu connu, tout utilisateur peut en effet lancer une impression depuis l’ordinateur de son choix, et même depuis chez lui grâce à l’ENT (environnement numérique de travail), pour récupérer ensuite ses impressions sur l'imprimante qu’il désignera, toujours selon son choix. De la même manière, chacun peut aussi scanner n’importe quel document pour le récupérer en format PDF par courriel… Espérons que bientôt chacun aura le réflexe d’imprimer sur les copieurs de l’université !

A venir

Les nouveaux services associés à la Carte

Pour faire valider ses droits aux transports de la CTS, il fallait jusqu’alors se rendre à l'Agora ou à la boutique Homme de Fer ; cette validation pourra bientôt être effectuée depuis l'ENT.

Le rechargement  du porte-monnaie Moneo sera également facilité par l’ajout de bornes. Rappelons que des postes téléphoniques compatibles Moneo présents dans plusieurs bâtiments de l'université peuvent aussi être utilisés.

Le paysage du campus change, agrémenté de nouveaux espaces verts, de nouveaux bâtiments, et de nouveaux moyens d'y accéder. Permettant prochainement le contrôle d'accès, la carte multiservices facilitera l'utilisation des équipements sportifs, de certaines salles de ressources et plus généralement contrôler l’accès des locaux qui souhaiteront s’équiper.

La Carte Multiservices se décline pour la rentrée 2011

A compter de septembre 2011, les personnels du CNRS et de l’INSERM pourront accéder à leur tour aux services offerts par la Carte Multiservices. Une convention entre l’Université de Strasbourg le CNRS et l'INSERM permettra ainsi à quelque 3500 chercheurs et personnels des organismes de Strasbourg  d’en faire la demande. Une information complète sera prochainement envoyée à l’ensemble de ces personnels.

Un nouveau type de carte destiné à des utilisateurs de la communauté universitaire n’ayant ni le statut d'employé ni celui d'étudiant sera lancée dès la rentrée. En bénéficieront les professeurs émérites ou honoraires, qui ont gardé un lien très fort avec l'université, certains enseignants vacataires effectuant un service d'enseignement important à l'université, ainsi que les auditeurs libres. Au total, près de 5000 usagers supplémentaires.

Éric Gorouben


Création de l'Observatoire des Usages du Numérique

En janvier de cette année, sous l’impulsion de Catherine Mongenet (vice-présidente politique du numérique et système d’information) et Philippe Portelli (direction des usages du numérique), un observatoire des usages du numérique a été créé à l’Université de Strasbourg. Cette création, sous la responsabilité de Rodrigue Galani, s’inscrit à la fois dans les objectifs du schéma directeur numérique (SDN) et dans les missions de l’université.

La première mission de cette nouvelle entité est de suivre le déploiement et le développement des outils et services numériques de l’université en portant son attention sur les usagers. Cette approche permet de recueillir des données pour mieux adapter le déploiement au métier de chacun tout en apportant des éléments à une réflexion plus large sur les usages du numérique.

La seconde mission de l’observatoire consiste à développer un corpus d’observations et de connaissances portant sur les mutations scientifiques et humaines qui accompagnent l’utilisation des outils et des services numériques. D’ores et déjà une collaboration étroite avec des équipes strasbourgeoises nous permet d’élaborer des projets de recherche sur cette thématique. Nous comptons aujourd’hui trois équipes intéressées par ce partenariat et les premières recherches sont en cours. Nous espérons l’adhésion d’autres chercheurs désireux de collaborer dans ce nouveau domaine de recherche.

La troisième mission de l’observatoire consiste à rendre plus disponibles aux usagers un ensemble d’informations sur les usages du numérique en France et ailleurs, des données sur les innovations dans le domaine ainsi que des possibilités de découvrir ou se former aux usages des outils et des services adaptés pour votre activité professionnelle. Les compétences humaines et les moyens techniques de la DUN (direction des usages du numérique). sont d’ores et déjà en œuvre en soutien à cette mission.

Deux enquêtes distinctes ont été menées auprès des étudiants de Licence puis des enseignants de l’université (Christelle Imbert et Rodrigue Galani, DUN). Ces enquêtes en ligne ont permis de collecter 1200 réponses pour la première et 320 réponses pour la seconde. L’ensemble des résultats sera bientôt disponible sur le site de l’observatoire mais on peut déjà noter quelques éléments qui mettent à mal certaines idées reçues. Ainsi chez les étudiants le niveau d’équipement est relativement important (88,5% d’ordinateurs portables), l’appropriation des plateformes est très bonne (connexions fréquentes le soir et entre les cours, utilisation de l’ENT pour 90% et de Moodle pour 80%), et la demande d’activités sur Moodle est importante (par exemple plus d’échanges entre eux et avec les enseignants). Bien que ces résultats méritent des approfondissements, il apparaît que les choix effectués par l’université dans l’utilisation du numérique pour la pratique pédagogique trouvent un appui fort dans les usages des étudiants.

Rodrigue Galani

La plateforme Moodle, pédagogique et communicative

Les plateformes pédagogiques favorisent la médiation entre les enseignants et leurs étudiants. Dès lors leur paramétrage correctement pensé, elles sont dotées de fonctionnalités avancées et offrent de multiples possibilités, adaptées aux pratiques de chacun, selon son domaine et ses choix.

La solution retenue pour la réalisation de la plateforme pédagogique de l’Université de Strasbourg est l’aboutissement d’une réflexion amorcée dès 2010. La rédaction d’un cahier des charges répertoriant les besoins des utilisateurs a d’abord permis de confronter ces attentes aux diverses solutions techniques existantes. Le croisement des paramètres propres à notre université s’est ensuite avéré indispensable. D’une part parce que le nombre de nos étudiants, enseignants-chercheurs, intervenants et usagers potentiels dépasse largement la moyenne habituellement traitée par les plateformes. D’autre part, parce que ces effectifs  engendrent une offre de formation dimensionnée en conséquence.

Tandis que les travaux du Comité Opérationnel Thématique réuni en 2010 (panel des catégories d’usagers des plateformes pédagogiques) ont rendu possible le recensement des besoins essentiels, la Direction des Usages du Numérique et la Direction Informatique ont mené une étude comparative des solutions proposées. Conduite en mode projet, la réalisation de la plateforme s’est appuyée sur la technologie libre Moodle, réputée pour ses qualités de robustesse et reconnue par une communauté internationale.

La réalisation d’une plateforme en réseau synchronisée avec notre système d’information permettra de gagner en simplicité et en réactivité (chaque usager pourra accéder rapidement à ses informations). Gage de qualité,  une infrastructure informatique de fonctionnement et de sauvegarde bien dimensionnée assurera par ailleurs la pérennité des usages. De plus, la stabilisation de l’architecture en réseau favorisera une excellente personnalisation des espaces de cours des différentes composantes.

La récupération des données des enseignants au sein des anciennes plateformes en vigueur a été mise en place préalablement au lancement de la rentrée 2010. Ce rassemblement des documents pédagogiques permettant leur réintégration dans la nouvelle plateforme (mises à jour, distribution aux étudiants, archivage, etc.).

Aujourd’hui, les objectifs fixés sont atteints puisque l’ensemble de la communauté universitaire dispose d’un accès à la plateforme Moodle, et que 1760 enseignants  et 21200 étudiants utilisent leurs espaces régulièrement.

Dans le cadre du plan de formation des personnels, les ingénieurs pédagogiques de la DUN organisent et conduisent des séances de formation au sein des composantes pour les équipes pédagogiques. Des formations individuelles sur mesure ont également été mises en place. Ainsi, plus de 400 enseignants ont déjà été formés à l’usage de la plateforme dans les contextes correspondant à leurs pratiques potentielles.

Socle de la généralisation des usages du numérique à l’Université, la plateforme Moodle s’affirme ambitieuse et innovante. Dès la rentrée prochaine, son unification pour l’ensemble de l’Université sera scellée par l’intégration de formations à distance par la récupération des dispositifs issus notamment d’ACOLAD et le transfert des espaces de cours créés dans la plateforme Espace Réussite (Plan Réussite en Licence).

En 2011-2012, selon les remarques et les propositions formulées par les usagers, la plateforme Moodle Unistra s’enrichira de nouvelles fonctionnalités, dont une gestion améliorée des groupes d’étudiants et une solution avancée d’archivage des cours pour le passage d’une année universitaire à la suivante.

D’ores et déjà, des partenariats en cours d’achèvement prévoient des espaces directement connectés à la plateforme, dédiés à la Formation Continue comme à des collaborations avec des institutions prestigieuse (françaises ou étrangères). Ils seront mis en place sur le modèle qui a prévalu le lancement de la plateforme pédagogique de l’ENA, lancé avec l’Université de Strasbourg en décembre 2010.

 

Philippe Portelli


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