Éditorial
par Catherine Mongenet
GED, travail collaboratif et patrimoine numérique
par Philippe Portelli
Bibliothèques : un logiciel unique pour faciliter la gestion et l'accès aux ressources documentaires
par Catherine Storne
La diffusion des thèses électroniques à l'Université de Strasbourg
par Adeline Rege
Améliorer la sécurité de l’information
par Guilhem Borghesi
Le centre de culture numérique : un projet transversal du schéma directeur
par Rodrigue Galani et Audrey Bardon
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Depuis mi-novembre, les travaux opérationnels sont lancés, avec de nombreux ateliers pour définir le cadrage du projet et affiner la conception. Le paramétrage du logiciel et les développements spécifiques par la société SunGard vont démarrer dès la mi-avril.
Afin de vous tenir informés des avancées de ce projet, une lettre d'information va être lancée en mai et sera publiée à chaque étape du projet.
Utv, la web télévision des campus de l'Université de Strasbourg, change de formule : nouvelles émissions et nouveau look.
Son ambition ? Devenir la chaîne incontournable de la culture, de l'information et du dialogue de la communauté universitaire, en particulier pour les étudiants.
Animée par une équipe professionnelle, UTV se veut créative, réactive et pertinente.
Retrouvez-là sur : http://utv.unistra.fr/.
Découvrez le Clip de présentation d’UTV.
Du 16 au 18 avril, l'Université de Strasbourg sera présente au Colloque International de l’Université de l’Ere du Numérique qui se tiendra à Lyon. Ce moment privilégié réunira un très grand nombre d'acteurs de l’enseignement supérieur pour faire le point sur les politiques numériques des établissements, effectuer un tour d’horizon des services numériques pour les étudiants et enseignants, mettre en évidence le rôle des technologies dans la production, le partage et la valorisation des ressources, etc. À cette occasion, l’université de Strasbourg sera accompagnée de l’UHA (Université de Haute Alsace) et de l’ENGEES (Ecole Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg), afin de représenter ensemble le réseau Unera (Université Numérique en Région Alsace).
À noter dans vos agendas, les deux premières conférences du Centre de culture numérique :
Jeudi 19 avril 17h, amphi AT8 :
Cyberespace : le « cyber far-west » ?,
avec Alain Sevilla
Jeudi 10 mai 17h, amphi AT9 :
Le Calcul Haute Performance en Alsace pour les défis de l'Industrie,
avec Stéphane Requena et Christophe Prud'homme
En savoir plus : consulter les Rendez-vous du Centre de culture numérique sur le site des services numériques.
Face aux difficultés économiques que l’on ne peut ignorer pour l’année 2012, le contexte budgétaire de l'Université de Strasbourg nous oblige à une révision de la politique numérique engagée. Ainsi, l’amorce de certains projets obéira à un report, ce afin de rester dans une enveloppe financière acceptable.
Même si nous avons fortement conscience des bienfaits qui seraient apportés par des travaux d’infrastructure (comme la rénovation du câblage dans certains bâtiments ou l’acquisition d’outils de supervision pour la Direction informatique par exemple) ou par la mise en œuvre d’une vision consolidée de la production des contenus numériques à travers un meilleur accès à l’information de notre usine numérique des savoirs (programme 3 du Schéma Directeur Numérique), il nous faut donc raisonnablement accepter de réduire les dépenses afin de privilégier l’ajustement budgétaire. C’est pourquoi, les investissements 2012 dans le numérique ne porteront que sur des projets déjà engagés.
Ainsi, le projet Alisée lancé en 2010, qui vise à la mise en place d’un outil intégré de suivi des formations et des étudiants, se poursuivra en 2012. Mobilisant aujourd’hui une quarantaine de personnes (issues de 15 services et composantes différents : directions des études et de la scolarité, de la recherche, des relations internationales, des ressources humaines, Service de la formation continue, Espace Avenir, Service d'aide au pilotage,…) associées à la Direction informatique qui pilote le volet technique du projet, Alisée impliquera d’autres collègues issus des composantes au fil des mois à venir, pour tester le produit, participer aux formations et nous assurer ainsi que leurs besoins sont bien pris en compte.
L’année 2012 permettra également la poursuite des travaux pour la mise en place d’un SIGB unique (Système Intégré de gestion des bibliothèques). Lancé sous la responsabilité du SCD (Service Commun de Documentation) l’an dernier, la mise en place d’un nouveau SIGB devrait être effective début 2014, facilitant ainsi l’accès à l’ensemble de la documentation du SCD, la consultation des catalogues, l’emprunt des ouvrages. D’autres projets placés sous la responsabilité de la Direction Informatique (DI) et de la Direction des Usages du Numérique (DUN), tels que l’évolution de l’ENT et de Moodle, l’amélioration de la gestion des postes de travail ou encore, le renforcement de la sécurité, seront poursuivis.
Enfin, ce début d’année voit la concrétisation d’un projet ambitieux qui doit concourir à une appropriation accrue du numérique par les acteurs de l’Université : le Centre de Culture Numérique, lieu de rencontre, de formation et de travail collaboratif au cœur du campus, ouvert à tous, étudiants et personnels, à découvrir sur le site des Services numériques.
Catherine Mongenet
Vice-présidente "Politique numérique et système d'information"
Le développement des usages du numérique à l’université fait prendre conscience que se développe au fur et à mesure des activités un corpus de contenus numériques dont le volume ne cesse d’augmenter.
Le Schéma Directeur Numérique (SDN) a, dès son origine, posé dans le paysage des projets la gestion des contenus numériques comme une priorité : il s’agit bien de mettre en œuvre une gestion raisonnée de ce que l’on peut ériger au rang de patrimoine, avec des objectifs clairs : d’abord en favoriser la production, ensuite en organiser le recensement et l’organisation, enfin, en garantir la disponibilité en diffusion voire en distribution.
Cela nécessite la mise en place d’un dispositif de Gestion Electronique de Document (GED) qui sert principalement à définir des règles de publication dans le système global de l'établissement, et surtout les règles de consultation.
Il y a parfois, pour ne pas dire souvent, confusion entre un système de GED et les notions de travail collaboratif ou d’Intranet.
Le vocable travail collaboratif regroupe principalement deux choses. D'abord, la conception à plusieurs d'un même document pour aboutir à une version finalisée qui devient un document fondateur et partageable. Ensuite, la définition d'espaces de travail où les personnes qui travaillent en groupe peuvent, non seulement accéder à des documents partagés mais aussi communiquer entre elles via des outils d'échanges, de "tchat", de forums, etc.
L’Intranet est quant à lui un espace partagé au sein duquel une communauté définie dépose et utilise des contenus, des services, qui ne sont ni visibles ni accessibles par des personnes extérieures à cette communauté. L'accès aux documents est souvent régi en arrière-plan par une GED qui garantit la cohérence du système.
Pour répondre aux nombreuses sollicitations des services et des composantes, une étude conjointe DI / DUN (Direction Informatique / Direction des Usages du Numérique) sous couvert de la cohérence du SDN a été conduite, elle permet de confirmer aujourd’hui le choix d’un dispositif de GED pour l’université qui contient également des fonctions de travail collaboratif.
Il se nomme NUXEO, il s’interconnecte avec l’ENT comme avec la plateforme pédagogique. Il devrait être mis en service progressif pour être opérationnel à la rentrée prochaine. Un comité de suivi va être constitué avec les services concernés en premier chef (grands producteurs de documents numériques) pour définir les procédures et paramétrages qui correspondraient le mieux à notre activité.
La refonte de l’intranet est par ailleurs en cours au sein de l’ENT, elle prendra en compte la GED dès sa mise en place, notamment pour favoriser le dépôt comme l’accès aux documents administratifs.
Si dans un premier temps la mise en place de la GED concernera les contenus administratifs, elle sera également un socle pour les contenus pédagogiques de Moodle ou d’AudioVideoCours.
Philippe Portelli
Directeur de la Direction des Usages du Numérique (DUN)
Plus d'informations :
Consulter la page présentant le projet "University Content Management" sur le site des services numériques.
Pour offrir des services à leur public et gérer leurs collections, les bibliothèques ont besoin d'un logiciel appelé SIGB (Système Intégré de Gestion de Bibliothèque). Cet outil leur permet d'acquérir et de traiter les documents, de les signaler dans leur catalogue, mais aussi de gérer les inscriptions des lecteurs et leurs transactions (prêts, retours, réservations). Il s'adresse donc aussi bien aux bibliothécaires qu'aux lecteurs.
En 2012, les bibliothèques de l'Université de Strasbourg continuent d'utiliser 4 SIGB différents – hérités des anciennes universités et de l'IUFM – qui rendent complexe toute harmonisation ou amélioration des services. Concrètement, un lecteur pluridisciplinaire doit consulter quatre catalogues différents pour chercher des ouvrages, même si le portail documentaire (http://scd-portail.unistra.fr/) tente de remédier à cet inconvénient ; le lecteur peut être amené à faire valider deux fois son inscription au sein de la même bibliothèque et jusqu'à quatre fois sur l'ensemble du campus.
Le Service Commun de la Documentation (SCD) de l'Université de Strasbourg souhaite pouvoir offrir à l'ensemble de la communauté universitaire une interface unique permettant de consulter en ligne un seul catalogue de documents, de prolonger soi-même le prêt d'un ouvrage, d'en réserver un, de faire des suggestions d'achats, de bénéficier de nouveaux services collaboratifs. Il faut pour cela récupérer et fusionner les données des quatre SIGB actuels pour les charger dans un SIGB unique.
C'est tout l'enjeu du projet SIGB, inscrit dans le Schéma Directeur du Numérique. Il concerne la plupart des bibliothèques de l'université mais aussi des établissements extérieurs : l'INSA (Institut National des Sciences Appliquées), l'ENGEES (Ecole Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg), l’École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg, la BNU (Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg). Certaines bibliothèques, qui ont leur propre SIGB, récent de surcroît, ne participeront qu'à l'interface publique commune. D'autres bibliothèques pourront rejoindre le projet à moyen terme. Au final, le futur catalogue signalera de nombreux documents imprimés et numériques, participera à l'alimentation de catalogues thématiques ou régionaux et sera interrogeable par le métamoteur de recherche que l'université mettra en place.
En même temps, il devra s'inscrire dans le système d'information général de l'université, en lien avec d'autres projets du SDN (référentiel des personnes, logiciel de gestion de la formation et de suivi des étudiants, gestion électronique de documents, etc.)
Une procédure de dialogue compétitif a été lancée pour le choix de l'outil. Cinq sociétés ont été retenues pour la première phase du dialogue. Une seule restera en lice à l'issue des auditions qui auront lieu d'ici l'été 2012. La mise en production de ce SIGB unique est prévue pour 2014.
Catherine Storne
Chef de projet "Système Intégré commun de Gestion des Bibliothèques"
Responsable du Département Système d'Information Documentaire
Service Commun de la Documentation (SCD)
Plus d'informations :
Consulter la page présentant le projet "Système Intégré commun de Gestion des Bibliothèques" sur le site des services numériques.
Après sa soutenance, chaque doctorant est tenu de déposer légalement auprès du Service Commun de la Documentation (SCD) un exemplaire de sa thèse. Depuis le 1er janvier 2012, le dépôt légal des thèses se fait sous forme « électronique ».
Le passage du dépôt légal papier au dépôt légal électronique s'est effectué grâce à un projet co-piloté par le SCD et la Direction de la recherche, en étroite collaboration avec la Direction informatique. Inscrit dans le Schéma Directeur du Numérique (SDN) au titre du programme 4 « Bibliothèque numérique », ce projet doit aboutir dans les prochaines semaines.
L'objectif est non seulement de simplifier le circuit de traitement des thèses, mais aussi, et surtout, de renforcer leur visibilité et d'assurer leur archivage pérenne.
Pour mettre en œuvre ce projet, l'Université de Strasbourg a rejoint le réseau des établissements utilisateurs de l'application STAR (Signalement des Thèses, Archivage et Recherche), mise en place par l'ABES (Agence Bibliographique de l'Enseignement Supérieur). STAR permet de gérer le dépôt du texte intégral de la thèse et de sa notice bibliographique (métadonnées), d'archiver chaque thèse de manière pérenne, de la signaler dans le catalogue national SUDOC (Système Universitaire de Documentation), et de la diffuser sur le portail TEL (Thèses En Ligne).
Pour une diffusion plus large de ses thèses, l'Université a opté pour la solution logicielle ORI-OAI. Cette plateforme de diffusion permettra d'accéder au texte intégral[1] de l'ensemble des thèses déposées depuis le 1er janvier 2012, mais aussi aux thèses électroniques déposées sur la base du volontariat depuis 2006. De nombreuses options de recherche seront proposées à l'internaute (recherche thématique, par école doctorale, etc.). La plateforme permettra, en outre, de mettre en ligne des mémoires (actuellement, une sélection de mémoires de l'Institut d'Études Politiques et de l'Institut des Hautes Études Européennes). À l'avenir, d'autres documents tels que des thèses d'exercice (médecine et pharmacie) et des HDR (Habilitations à Diriger des Recherches) y seront également intégrés.
L'ouverture au public de la plateforme est prévue pour le 2 avril 2012. Les doctorants peuvent trouver des informations sur le dépôt électronique, des tutoriels pour mettre en forme leur fichier, et des modèles de feuilles de style sur les sites Internet du SCD et de la Direction de la recherche.
[1] Dans le respect des droits d'auteur : le doctorant signe un contrat de diffusion avec l'université dans lequel il choisit le mode de diffusion de sa thèse (diffusion sur Internet, diffusion restreinte à la communauté universitaire). Par ailleurs, les thèses confidentielles ne sont pas accessibles au public pendant toute la durée de la confidentialité.
Adeline Rege
Co-chef de projet "Dépôt et diffusion électronique des thèses"
Responsable du Département des Collections
Service Commun de la Documentation (SCD)
Plus d'informations :
Consulter la page présentant le projet "Dépôt et diffusion électronique des thèses" sur le site des services numériques.
Dans un contexte d'augmentation significative du nombre des attaques informatiques (notamment contre des administrations nationales), ainsi que d'un renforcement du cadre réglementaire, la mise en place d'une politique de la sécurité de l'information est un enjeu stratégique pour l'Université. C’est pourquoi, le projet Système de Management de la Sécurité de l'Information (SMSI), a été inscrit dans le programme 7 du SDN et lancé en novembre 2011. Il vise à mettre en place une Politique de Sécurité du Système d'Information (PSSI) et donc à définir un plan d’actions pour améliorer la sécurité tant des systèmes que des données et doter l’université d'un tableau de bord afin d'améliorer la gouvernance de la sécurité de l'information.
Pour mener à bien ce projet dont les résultats sont attendus à l’été 2012, la Direction informatique a fait appel à un accompagnement externe de la société BULL. La première étape du projet consiste en une analyse des risques du Système d’Information (SI). Pour procéder à cette analyse, une série de 20 entretiens regroupant 34 responsables et adjoints de nombreux services centraux de l'université a eu lieu en février. L’analyse de ces entretiens va conduire à un plan de traitement des risques dans le but de lancer des chantiers de sécurisation dans le respect des priorités fixées par l'université et d'améliorer ainsi a qualité du service rendu aux utilisateurs.
Guilhem Borghesi
Responsable Sécurité du Système d’Information
Direction Informatique (DI)
Plus d'informations :
Consulter la page présentant le projet "Système de Management de la Sécurité de l'Information (SMSI)" sur le site des services numériques.
Le 19 mars, un lieu ouvert à tous et dédié aux usages du numérique a fait son apparition dans le paysage universitaire : le Centre de culture numérique. Situé au rez-de-chaussée de l’Atrium, à proximité immédiate de la Direction des Usages du Numérique (DUN), ce nouvel espace a été aménagé et équipé pour répondre aux divers besoins émergents dans le domaine du numérique. Il faut prévoir en effet non seulement les évolutions technologiques, mais également inciter, former et renforcer l’adhésion des individus à la culture numérique.
Le Centre de Culture Numérique propose différents espaces :
Les amphithéâtres de l’Atrium accueilleront régulièrement des conférences et autres débats tout public, donnant à chacun l’occasion de découvrir tous les enjeux du numérique, ses écueils et ses potentiels.
Le projet du centre de culture numérique est un élément transversal dans le schéma directeur numérique. Il est la représentation concrète des avancées de notre université dans ce domaine. C’est dans un dialogue constant avec les autres services centraux de l’université que ce projet a été mis en place afin d’avoir toutes les garanties de faisabilité en termes de gestion, de sécurité comme de logistique de l’immobilier. Ce dialogue a été étendu aux entreprises et aux artisans afin d’établir un concept qui réponde de manière adéquate aux contraintes du projet tout en respectant les futurs aménagements extérieurs prévus par le Plan Campus.
Par ailleurs, ce projet d’un Centre de culture numérique strasbourgeois s’inscrit dans l’ouverture de l’université à la Région et ses partenaires socio-économiques. À terme, il entend créer des passerelles avec les acteurs économiques de la Région et favoriser les collaborations et la mise en réseau entre étudiants, chercheurs, entrepreneurs, artistes, et autres professionnels.
Par conséquent, au-delà du concept qui pourra être disséminé dans d’autres universités, l’originalité du projet d’un Centre de culture numérique réside dans l’identification de l’université d’aujourd’hui comme une référence dans le domaine du développement du numérique tout en préparant celle qui demain s’inscrira d’avantage dans le développement de la cité.
Rodrigue Galani
Responsable du Centre de Culture Numérique (CCN)
Direction des Usages du Numérique (DUN)
Audrey Bardon
Coordinatrice au CCN
Direction des Usages du Numérique (DUN)
Plus d'informations :
Consulter la page présentant le Centre de culture numérique et l'article décrivant le projet "Création du centre de culture numérique" sur le site des services numériques.
Coordinatrice au CCN
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