Éditorial
par Philippe Portelli
MedFilm
par Christian Bonah & Joël Danet
Le projet Archives Ouvertes de la Connaissance : vers l’accès libre et gratuit aux résultats de la recherche
par Adeline Rege
SILL : Socle Interministériel de Logiciels Libres
par Olivier Afonso
L’Université de Strasbourg et les MOOCs
par Philippe Portelli & David Gauckler
La carte multi-services : le couteau suisse franchit les frontières technologiques
par Willy Tual
La Direction Informatique à votre écoute
par Julien Dupré
Envoyez votre courriel à support@unistra.fr !
par Michèle Huber
La GED va prendre son envol
par Philippe Portelli
Aménagement d’espaces intérieurs à l’université : les "spots numériques"
par Rodrigue Galani
Ensemble : améliorons la sécurité de l'information !
par Guilhem Borghesi
Open Data - Données : partageons nos données publiques
par David Gauckler
Tous les mardis de 12h30 à 14h ont lieu des ateliers sur OpenSimulator, et tous les mercredis de 17h à 19h se déroulent des séances participatives de speedpainting.
Des ateliers ont également lieu les mercredis entre 12h30 et 13h45, autour de thématiques variées : la peinture numérique, les techniques numériques utilisées pour la réalisation de courts métrages, les MOOCs, les outils et usages pour l’apprentissage des langues, la mémorisation par la répétition espacée et les Flashcards, les jeux vidéos, la création graphique avec le logiciel libre Blender, les interfaces innovantes,…
Pour plus d’informations sur les ateliers du CCN, nous vous invitons à consulter régulièrement la rubrique “Rendez-vous” sur ccn.unistra.fr.
La Direction Informatique vous invite à participer à une réunion informelle d'échanges le 18 mars 2014 dans l'amphi 4 de l'Institut Lebel de 13h30 à 14h30.
Nous souhaitons répondre à vos questions, remarques afin d'améliorer nos services. Cette démarche nous semble importante et nous vous invitons tous à y participer.
À cette occasion, les représentants de chaque département de la DI seront présents et répondront au mieux à vos interrogations.
Nous vous invitons à répondre au sondage ci-joint afin que nous puissions éventuellement changer de salle en fonction de votre participation…
Le Centre de Culture Numérique en collaboration avec le Master des métiers de l'édition organise une conférence sur les Archives Ouvertes. Elle se tiendra le mardi 15 avril, de 18h à 20h, en AT8 à l’Atrium.
Cette conférence s’intéressera à la "voie verte" des archives ouvertes (la création d’entrepôts permettant aux chercheurs de déposer, sous forme électronique, le texte intégral de leur publication) et notamment au projet "Archives Ouvertes de la Connaissance (AOC)" auquel participe activement l'Université de Strasbourg.
Cet événement sera l'occasion pour Paul-Antoine Hervieux (Vice-président délégué Recherche et Numérique), Dominique Wolf (Directrice du projet AOC) et Adeline Rege (Chef du projet AOC) de nous exposer les enjeux que constituent les archives ouvertes pour la communauté scientifique et de nous présenter le projet des AOC alsaciennes.
Plus d'information sur le projet AOC : consulter l'article d'Adeline Rege…
Les travaux du projet Alisée continuent selon la nouvelle méthodologie définie fin 2013. Les équipes Ellucian ont été renforcées avec l’arrivée de Sopra, un intégrateur français.
L’équipe d’utilisateurs-testeurs Unistra qui travaille sur la modélisation de l’offre de formation participera en mars à une présentation des derniers développements réalisés par Ellucian. Cette présentation est une première étape suite aux travaux menés l’année dernière. L’ensemble des tests pour le domaine Offre de formation débuteront au mois de mai.
Parallèlement, les équipes continuent le paramétrage dans Alisée des processus d’admissions, qui seront mis en œuvre pour la rentrée 2015. Les travaux sur les inscriptions administratives et la gestion des examens ont débuté début mars.
Pour toute question sur le projet Alisée : alisee-contact@unistra.fr / alisee.unistra.fr
Cet hiver, même plus doux que la moyenne, n’a refroidi ni les ardeurs ni les projets numériques des acteurs de l’université !
Entre réalisations et perspectives, cadrage et mise en œuvre, vous découvrirez dans cette lettre d’information toute la richesse des initiatives qui construisent notre environnement en mutation et font accéder chacun à des pans additionnels de notre culture numérique commune.
Les services numériques se peaufinent en soutien aux activités de l’université.
Pour la formation ou la recherche, le numérique offre des opportunités à découvrir, dont il faut s’approprier les éléments constitutifs pour les intégrer dans une démarche continue de recherche et d’application. La plateforme MedFilm, qui montre la mise en perspective de documents audiovisuels dans l’enseignement des sciences humaines en études de santé, le projet d’archives ouvertes de la connaissance, qui entend donner un accès libre et gratuit aux résultats de la recherche ou l’implantation des socles de logiciels libres recommandés par le gouvernement sont emblématiques de cette démarche raisonnée. Il en va également ainsi des perspectives de développement des MOOCs (Massive Online Open Coursewares) qui, plus que le développement d’espaces de cours en ligne, interrogent la capacité de l’université à intégrer de nouvelles approches pour la formation.
Le numérique, ce sont aussi des services tangibles : le soutien apporté par les services centraux qui accompagnent les usagers, la carte Multiservices qui s’ancre et évolue constamment, les premiers déploiements du service de GED (Gestion électronique de documents) pour les services administratifs. L’occasion de faire un point précis sur certains composants majeurs de notre environnement numérique.
Enfin, le numérique ce sont des perspectives qui sont loin d’être virtuelles : l’ouverture de nouveaux spots numériques sur le campus central, qui s’accordent aux usages en mouvement, la sensibilisation à la sécurité, qui intègre les problématiques des usagers et tend à augmenter leurs compétences, l’entrée de l’université dans le monde de l’Open Data, qui montre la voie de notre affirmation dans le grand monde numérique.
Cette diversité numérique inventive n’est somme toute que le reflet de celle de l‘Université !
Philippe Portelli
Directeur des Usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
Une plateforme numérique d'enseignement et de recherche, accessible en ligne et dédiée à l’enseignement des sciences humaines en études de santé[1], prend doucement son envol avec le soutien de la Direction des Usages du Numérique (DUN).
Que l'on considère un film qui témoigne de la condition des malades de la lèpre sur l’île de Spinalonga (L’ordre, 1974, de Jean-Daniel Pollet) – réalisé à l’initiative des Laboratoires Pharmaceutiques Sandoz –, ou un film conçu pour la lutte contre le cancer en 1930, ou un autre encore contre le sida dans les années 1980, tous ces documents – dont l'information est souvent dépassée quelques années après leur production – sont retirés de la circulation. Difficilement accessibles par la suite, ces documents sont pourtant riches en informations concernant les représentations qu’une société se fait à un moment donné d’une maladie, de la santé, de la relation entre professionnels scientifiques, médecins et publics.
Enseigner les Sciences Humaines et Sociales (SHS) en médecine et en milieu scientifique implique d'accompagner la formation scientifique et technique des étudiants par une "mise en culture" des savoirs et des savoir-faire qu’ils acquièrent dans leurs formations principales. Cet enjeu implique d'élaborer des approches nouvelles. Celle que défend MedFilm consiste à recourir à des documents audiovisuels historiques et contemporains pour mobiliser rapidement un référentiel commun, basé sur des situations concrètes, à l'enseignant et aux étudiants. C'est à partir de ce référentiel que s’élaborent une réflexion et une analyse de situations depuis un ancrage disciplinaire SHS.
La plateforme numérique interactive, dès à présent en ligne, articule la mise en ligne d’archives de films médicaux et sanitaires inédits du 20e siècle avec leurs analyses écrites. Depuis la rentrée 2013-2014, elle s'applique à l’enseignement de grands effectifs (PACES – Première Année Commune des Études de Santé) sous forme d’une classe renversée et de "blended learning" associant e-learning et enseignements classiques (TD présentiels et cours magistraux). Pour le niveau Master le projet propose des enseignements interdisciplinaires ouvrant à une formation par et pour la recherche de niveau international dans le cadre d’un projet Idex-enseignement soutenu par l’Université de Strasbourg.
La révolution numérique est aussi une révolution de l’audiovisuel par la mise à disposition des documents films. Or plus de 400 000 films "utilitaires", qui obéissent à une autre vocation que le divertissement, dorment comme documents éphémères dans des archives, dépôts, caves ou disparaissent tout simplement. De leur sauvegarde à leur valorisation, et l’un implique bien l’autre, l'objectif principal de MedFilm est de fournir un accès libre et pratique à ces documents pour une large population d’étudiants et d’enseignants. Nous les cherchons depuis plus de 10 ans pour nos préparations de cours[2]. Pourquoi ne pas les mettre en commun sous forme d’un MediaWiki ? Cette solution nous a été proposée et réalisée par le DUN[3]. Vous avez dit révolution numérique ? Par cette mise en commun, le film utilitaire redevient utile.
[1] La plateforme est conçue dans le cadre du projet de recherche ANR "Instruire, informer, communiquer, éduquer : Le film médico-sanitaire en France, 1900-1960" portée par Christian Bonah (Université de Strasbourg) et Vincent Lowy (Université de Lorraine).
[2] Un exemple : nous avons été saisis le 6 février par la responsable formation de l’Assurance Maladie d'Ile de France en ces termes : "Nous accueillons des collégiens dans notre organisme, la semaine prochaine à partir de Lundi pour leur stage de 3e, découverte de l'entreprise. De façon à animer une séquence pédagogique sur la sécurité sociale nous souhaiterions utiliser le film pédagogique sur la sécurité sociale (1957) sur le site MEDFILM" …
[3] Un grand merci à son directeur Philippe Portelli, son directeur adjoint David Gauckler ainsi qu’à Ludovic Strappazon et Vincent Couturier pour la réalisation.
Christian Bonah & Joël Danet
SAGE, UMR 7363 / FMTS, Faculté de Médecine – Université de Strasbourg
Dans la lignée de la Déclaration de Berlin sur le Libre accès à la connaissance[1], l’ambition du mouvement en faveur de l’Open Access est la libre diffusion de l'information scientifique, de manière à faciliter la circulation et le développement du savoir. Ce mouvement, issu du monde scientifique, résulte du constat de l’extrême concentration économique de l’édition scientifique[2] et de l’explosion des coûts[3] de la documentation qui en a découlé. Il a récemment pris de l’ampleur suite aux prises de position d’organismes tels que la Commission Européenne qui, à travers du programme-cadre Horizon 2020 et de ses recommandations de 2012, encourage fortement le dépôt en accès libre des résultats issus des projets qu’elle finance.
La "voie verte"[4] de l’Open Access est la création d’entrepôts permettant aux chercheurs de déposer, sous forme électronique, le texte intégral de leur publication et de le diffuser ainsi, librement et gratuitement, dans le monde entier : ce sont les archives ouvertes. On compte aujourd’hui près de 1800 entrepôts dans le monde. Ils peuvent être disciplinaires, comme arXiv en physique, mathématiques et biologie ; nationaux, comme HAL du CCSD ; ou encore institutionnels, comme ORBI de l’Université de Liège. La pratique du dépôt en archive ouverte par les chercheurs varie d’une discipline à l’autre.
Le dépôt en archive ouverte ne s’oppose pas à la publication scientifique traditionnelle, puisqu’il est autorisé par l’immense majorité des éditeurs scientifiques. Les archives institutionnelles et les archives disciplinaires ou nationales sont complémentaires car elles ont des fonctionnalités différentes et sont interconnectées.
Financé dans le cadre du contrat de site 2013-2017 entre l’Université de Strasbourg (Unistra), la Bibliothèque Nationale et Universitaire, l’Université de Haute-Alsace (UHA), et l’Iinstitut National des Sciences Appliquées (INSA) de Strasbourg, le projet AOC, piloté par l’Unistra et par l’UHA, prévoit de créer des archives ouvertes qui donneront accès à l’ensemble de la production scientifique du site.
Dans un premier temps, le projet se concentrera sur les publications scientifiques et sur les données produites et utilisées dans le cadre du processus de recherche, en amont de la publication. L’enjeu est d’importance car le nombre de publications, rapporté à la population régionale, place la région en 4e position en France, tandis qu’elle se retrouve en première position pour l’indice de citation par publication.
Le développement des AOC alsaciennes se fera en parallèle avec l’alimentation automatique de l’archive nationale HAL. Le SCD sera présent pour accompagner les chercheurs dans cette démarche.
L’archive ouverte permettra une valorisation et une diffusion accrues de la recherche du site à un niveau mondial (référencement du contenu de l’archive dans les moteurs de recherche du web…) et une meilleure visibilité, et ce dans toutes les disciplines. Elle offrira également une protection juridique aux travaux et aux données des chercheurs, et garantira leur pérennité à long terme. Elle offrira aux chercheurs un ensemble de services (listes de publications mises à jour automatiquement, sauvegarde de jeux de données…), et proposera une procédure de dépôt aisée et rapide. Cette base de données constituera en outre un outil de pilotage de la recherche unique, à l’échelle d’un établissement, voire du site.
L’archive ouverte permettra aux établissements de remplir leur mission citoyenne en offrant à tout un chacun un accès libre, simple et gratuit au savoir. Enfin, elle est le moyen de participer à un mouvement international en plein essor, dont l’objectif est d’aider les chercheurs à se réapproprier leur production scientifique.
[2] Cinq groupes concentrent plus de 50% des publications : Reed-Elsevier, Springer, Wiley-Blackwell, Thomson-Reuters, Nature Publishing Group.
[3] Entre 2000 et 2011, les tarifs des abonnements aux revues en sciences, techniques et médecine ont augmenté de 750% alors que les prix des biens de consommation courante n’ont augmenté "que" de 88%.
[4] L’autre voie de l’Open Access est la voie dorée. Elle consiste à publier dans une revue électronique, en suivant le circuit traditionnel de la publication scientifique, mais l’accès à l’article, pour le lecteur, est gratuit.
Pour en savoir plus sur le projet Archives Ouvertes de la Connaissance nous vous invitons à assister à la conférence sur le sujet qui aura lieu le 15 avril prochain (de 18h à 20h, en AT8 au bâtiment l'Atrium).
Adeline Rege
Chef de projet Archives Ouvertes de la Connaissance
SCD – Université de Strasbourg
Au sein du Secrétariat Général pour la Modernisation de l’Action Publique (SGMAP) qui relève du cabinet du Premier ministre, La Direction Interministérielle des Systèmes d'Information et de Communication (DISIC), coordonne les administrations d'État en matière de systèmes d'information.
La DISIC en charge des recommandations logicielles préconise une sélection de logiciels libres présentés sous la forme d'un Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL). Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises. Il peut être utilisé librement et gratuitement par tous, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction.
Le SILL est créé par des groupes spécialisés par domaine, chacun concevant une partie. Les groupes sont rattachés et coordonnés par la DISIC. Ils réunissent des informaticiens de nombreux ministères et portent un nom qui commence par MIM (Mutualisation InterMinistérielle).
Le SILL pour le poste de travail contient des logiciels pour les fonctionnalités de base d'un poste de travail, ce SILL est conçu par le groupe MIMO (Mutualisation InterMinistérielle pour une bureautique Ouverte)[1] selon les orientations de la circulaire du Premier ministre.
Depuis plusieurs années, MIMO diffusait déjà un DVD d'installation de la suite bureautique LibreOffice. En 2013, MIMO a élargi son DVD à l'ensemble du poste de travail. Outre les logiciels, les DVDs diffusés contiennent aussi des compléments qui ont été sélectionnés et validés : dictionnaires, galeries d'images, modèles, polices, greffons. Ils contiennent une documentation complète, homogène et actualisée sur la suite LibreOffice, entièrement rédigée par les membres du groupe MIMO.
L'image disque des DVDs, y compris le programme d'installation, a été entièrement créée par des membres du groupe MIMO, notamment du ministère de l'écologie. Dans sa version 2014, le SILL propose un ensemble de logiciels couvrant les fonctionnalités de base d'un poste de travail sous Windows, dans les versions suivantes, le SILL élargira son périmètre au poste tout libre sous Gnu/Linux, MacOs et à d'autres domaines du système d'information.
Le SILL 2014 pour le poste de travail sous Windows est un socle commun à installer, avant tout autre produit, sur le système d'exploitation de base. Il y a un seul produit pour une fonctionnalité donnée et une seule et même version pendant 1 an (SILL 2014, SILL 2015, etc.). Les applications métiers et autres produits (commerciaux ou non) s'installent ensuite sur ce socle.
Chaque produit est suivi et maintenu par un ministère de référence. Des fonctionnalités qui seraient demandées par plusieurs ministères peuvent être ajoutées aux produits, elles sont prises en charge via les marchés du SAE (Service des Achats de l’Etat).
Par exemple, des ajouts de fonctionnalités à LibreOffice sont en cours, des plug-ins pour Firefox ont été commandés. Un volet formation est aussi prévu.
Pour l’Unistra, la Direction Informatique (DI) a décidé d’intégrer progressivement le SILL dans la configuration de base des postes de travail qu’elle gère.
En conclusion, le SILL poste de travail Windows est une recommandation, une orientation, pas une obligation (les préfets l'ont imposé), cela va dans le "bon sens" et traduit bien dans les faits l’esprit de la circulaire Ayrault sur les logiciels libres dans les administrations.
[1] Pour en savoir plus sur le groupe MIMO consulter l'article "Mutualisation interministérielle pour une bureautique ouverte" publié sur Wikipédia.
Olivier Afonso
Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Pour tous ceux qui œuvrent dans l’enseignement supérieur, il aura été bien difficile d’échapper à l’hyper communication autour des MOOCs (Massive Online Open Coursewares) !
Depuis deux ans en effet, les premiers dispositifs massifs de formation en ligne appuyés par des universités américaines ou européennes prestigieuses animent les échanges dans la sphère pédagogique et interrogent les politiques de nos établissements d’enseignement supérieur.
En octobre 2013, après l’entrée du numérique dans la nouvelle loi ESR, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche annonçait l’agenda numérique du gouvernement, dans lequel la mise en œuvre d’un plan France Université Numérique (FUN) fait la part belle aux MOOCs.
Devant ce qui peut apparaître comme une déferlante, à l’heure où de nombreux établissements français sont en passe de choisir ou pas de s’investir dans la création des MOOCs, l’Université de Strasbourg a fait le choix, quant à elle, d’une démarche concertée pour s’engager dans une dynamique cohérente et constructive.
Elle bénéficie d’abord d’une position privilégiée que lui confère son rôle de coordination du groupe de travail e-Learning de la LERU (League of European Research Universities). Elle se situe ainsi au cœur de la réflexion des plus grands établissements européens de recherche.
Elle a également choisi d’inscrire un premier MOOC dans la plateforme nationale FUN, pour confirmer son soutien aux premières démarches engagées de certaines équipes pédagogiques. Il s’agit d’une contractualisation entre l’établissement et le Ministère.
Mais l’engagement – ou non – d’un établissement dans la création de MOOC nécessite avant tout de définir un positionnement et une stratégie en regard de sa politique de formation. Bien que le MOOC puisse être considéré comme un outil de visibilité d’un établissement, il ne s’agit pas de s’engager à la légère !
Le récent appel à projets IDEX formation témoigne d’un engouement pour ce nouveau dispositif de la part des composantes et des enseignants-chercheurs, celui-ci marque la présence effective d’une réflexion de fond sur les intentions pédagogiques et les nouveaux modes d’accès aux savoirs.
Le Comité d’Orientation Stratégique (COS) du numérique de l’université a donc validé l’engagement de l’université dans une réflexion collective et des actions mesurées qui doivent lui permettre de participer activement à la définition de l’intégration de ce nouveau modèle d’enseignement dans son propre écosystème pédagogique.
Représentant pour beaucoup une vision évoluée de la formation qui pourrait donner naissance à des MOOCs, les projets labellisés par l’IDEX sont accompagnés par des ingénieurs pédagogiques à la Direction des Usages du Numérique (DUN) et sont intégrés dans les dispositifs de médiatisation et de diffusion des savoirs de l’université. Ce faisant, leur mise en œuvre participe de la définition d’un cadre de référence qui pourra être mutualisé pour l’ensemble de la communauté.
Autant d’éléments qui alimentent la réflexion aidant l’université à peaufiner puis affirmer son positionnement en regard de ces nouveaux dispositifs de formation.
Pour en savoir plus sur France Université Numérique (FUN) : http://www.france-universite-numerique.fr.
Contacter le référent MOOC de l’Université de Strasbourg : Philippe Portelli, Directeur des Usages du Numérique : philippe.portelli@unistra.fr.
Philippe Portelli
Directeur des usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
David Gauckler
Directeur adjoint des usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
À la rentrée universitaire 2013-2014, l’université a fait pour la première fois le choix d’internaliser la production des cartes « mon Pass Campus » pour les étudiants comme pour les personnels, en s’appuyant sur le Service de la Vie Universitaire (SVU) d’une part et sur la création d’un pôle de production d’autre part. L’enjeu était de contrôler l’ensemble du processus de production afin d’augmenter la qualité du service rendu aux usagers. On peut affirmer que cette nouvelle organisation a été un succès !
La naissance de ce pôle de production est le fruit de la réflexion et de la mobilisation de plusieurs services : la Direction des Etudes et de la Scolarité (DES), le Service de la Vie Universitaire (SVU), la Direction des Usages du Numérique (DUN) et la Direction Informatique (DI). Tout au long de la rentrée, la synergie des services a permis de pouvoir transmettre dans des délais raisonnables les cartes et/ou les stickers à tous les étudiants et les personnels.
La réussite de cette rentrée universitaire n’aurait jamais été possible sans la collaboration active et le professionnalisme des étudiants recrutés pour participer à cette aventure. Ils se sont succédé au SVU, au pôle de production et de distribution du Patio d’août à décembre.
La mutualisation des actions, l’implication des équipes inter-services et le soutien des étudiants recrutés en vacations a permis la réussite du processus d’internalisation de fabrication et de distribution des cartes.
La production a été bien maîtrisée, assurant une plus grande sérénité dans le traitement et la fabrication des cartes, sans aucune mesure par rapport à la rentrée 2012-2013 pour laquelle nous avions rencontré des problèmes dans le renouvellement des cartes et l’approvisionnement des scolarités.
Cette démarche, qui a montré que nous étions en mesure de pouvoir assurer ce service en interne, sera probablement renouvelée à la rentrée prochaine.
Le groupe carte multi-services prépare les futures rentrées, de nouveaux services devraient faire leur apparition. Il est encore trop tôt pour en parler, mais nous ne manquerons pas de vous informer dès que nous le pourrons.
Willy Tual
Responsable opérationnel Carte multi-services
Direction des Usages du Numérique (DUN) – Université de Strasbourg
L’enquête de satisfaction est un outil indispensable dans une démarche d’amélioration continue. La Direction Informatique (DI) s’est fortement impliquée dans une démarche qualité depuis 2010 et pour cette raison, elle a procédé à une première enquête avant l'été 2012, puis à une deuxième enquête en 2013.
Recueillir un maximum d’informations permet de percevoir les attentes, la satisfaction et l’insatisfaction de nos utilisateurs, afin d'identifier des axes d'amélioration. Cette enquête est structurée autour du Catalogue des services numériques.
En 2013, l’enquête a obtenu 959 réponses en provenance des personnels de l’université, ce qui par rapport aux 4789 personnels en exercice, nous amène à un taux de réponse significatif : légèrement supérieur à 20%. On peut noter une augmentation de +17 points par rapport à 2012. Cette tendance est très positive car le but de cette enquête est bien évidemment d'obtenir un maximum de réponses et d’avis.
Il est intéressant de noter que les utilisateurs ayant répondu, perçoivent majoritairement une tendance positive quant à la qualité du service (86% de personnes satisfaites en augmentation de 4 points par rapport à 2012). D'ailleurs, la satisfaction des utilisateurs augmente de façon globale. On peut noter une baisse de satisfaction concernant les outils collaboratifs et les services d'infrastructure même si le niveau reste globalement correct. Les familles de services liées aux applications de gestions (finances, vie universitaire) restent moins bien perçues que les autres même si la satisfaction progresse fortement par rapport à 2012.
À propos des commentaires on peut noter :
On peut noter que des actions lancées suite à l'enquête de 2012, puis suite à l’enquête de 2013 ont des effets positifs. La Direction informatique remercie ses utilisateurs pour les quelques minutes consacrées à remplir l’enquête de satisfaction. Ce n’est pas du temps perdu car vos remarques et suggestions nous permettent d'améliorer les services que nous vous proposons.
Encore merci et à bientôt pour l’enquête de satisfaction 2014 !
Julien Dupré
Responsable du département organisation
Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
27 000 demandes par an, avec une moyenne de 2 200 par mois et un pic en septembre avec 4 500 tickets traités, le Support commun de la Direction Information (DI) et de la Direction des Usages du Numérique (DUN) de l’université est le canal à utiliser pour vos demandes informatiques.
Ayez le bon réflexe : contactez le Support de préférence par courriel (support@unistra.fr) ou via le formulaire (http://support.unistra.fr), pour limiter les engorgements téléphoniques. Vous pouvez éventuellement contacter le Support par téléphone au 5.4.3.2.1 (03 68 85 43 21).
Si vos matériels ou vos applications font partie du périmètre d’intervention du Support votre demande sera traitée soit directement par le Support, soit par un autre département de la DI ou de la DUN, sinon vous serez réorienté vers votre correspondant informatique (60 % des demandes sont résolues par le Support dans les 24 heures grâce à la rédaction de plus d’un millier de procédures). Le ticket est fermé à la résolution du problème.
Un comité de pilotage se réunit une fois par mois pour analyser l’activité du support afin d’améliorer la qualité de service aux utilisateurs (initier des maintenances préventives, des évolutions d’applications, mettre à jour les procédures).
Quand vous contactez le Support, votre demande est systématiquement et immédiatement enregistrée et génère un suivi des différentes actions à entreprendre pour y répondre. Dans le cas contraire, le temps d’enregistrement sera aléatoire et rallongera le délai de résolution. La bonne pratique à adopter est donc de ne plus appeler directement des personnels de la DI ou de la DUN pour vos demandes informatiques, mais de contacter le Support.
Un accueil physique peut vous être proposé par le Support, uniquement sur rendez-vous, dans les locaux du département "Relations avec les utilisateurs" si votre demande n’a pu être résolue à distance.
Michèle Huber
Responsable du département Relations avec les utilisateurs
Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Ainsi que le rappelait l’article consacré au patrimoine numérique dans la lettre SDN numéro 3, la mise en œuvre d’un dispositif de Gestion Electronique de Documents (ou GED) est très vite apparue comme nécessaire dans la réflexion qui a conduit à l’écriture du schéma directeur numérique de l’université.
En effet, à mesure que se développent nos activités, qu’elles soient administratives, pédagogiques ou scientifiques, la massification de la production de documents, pour la quasi-totalité en mode numérique, induit la mise en œuvre de processus d’écriture, de partage, de diffusion et d’archivage de cette documentation volumineuse. À l’échelle de notre établissement, ce sont des centaines de milliers de documents qui peuvent être concernés.
Mais mettre à disposition de notre communauté un système de GED ne signifie pas seulement fournir une application informatique ! Il faut au préalable s’interroger sur les pratiques, rendre conscients les processus, les formaliser pour mieux les (re)définir et les partager ensuite entre personnes concernées.
Ainsi, on parle de cycle de vie d’un document lorsqu’on définit les étapes qui vont de son écriture à son archivage. Tous les documents suivent-ils le même processus ? Tous ont-ils le même cycle de vie ? Tous sont-ils destinés aux mêmes usagers ? Tous ont-ils le même statut. Évidemment non ! Et c’est bien là l’enjeu sous-jacent au déploiement d’une GED que de répondre à ces questions simples qui appellent des réponses qui le sont parfois moins !
Le déploiement d’une GED à l’échelle de l’établissement doit prendre le temps nécessaire à l’appropriation du concept et des dispositifs qui sont liés. Dans un premier temps, il a été mis en œuvre une réflexion et une observation des besoins de plusieurs services administratifs pour définir un premier processus commun de dépôt et de gestion des documents produits par ceux-ci. Parmi les items à définir, le plan de classement revêt une importance particulière : il est le reflet pour un service de sa volonté d’effectuer un premier rangement des documents dans le système de GED. Ce travail préliminaire a permis ensuite de déterminer les éléments de différenciation des statuts de documents : un courrier est différent d’un compte rendu, la diffusion d’un document peut s’adresser à quelques personnes, à l’établissement ou à la planète entière, la publication peut être éphémère ou revêtir un statut d’obligation juridique !
Dès ce mois de mars, une première version de la GED sera mise en pâture pour le cercle des services volontaires ayant participé à l’écriture du premier processus de dépôt. Un correspondant par service accompagné de son chef de service seront formés, puis ce seront des personnels qui auront à mettre en œuvre la GED dans ces entités.
Entre mars et l’été, il s’agit de peaufiner le dispositif pour ensuite le généraliser à l’ensemble des services d’ici le mois de décembre 2014.
En restant très vigilant à l’accompagnement du changement qui reste par-dessus tout le nécessaire ingrédient de la réussite !
Philippe Portelli
Directeur des Usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
Les opérations réalisées pour aménager les campus de l’Université de Strasbourg visent à améliorer le cadre de vie des usagers tout en offrant une image de l’université en phase avec sa dynamique et sa place dans le tissu urbain. Outre les transformations des espaces extérieurs prévus dans le plan campus, l’université aménage des espaces intérieurs qui pourront accueillir les usagers dans les intervalles de temps qui séparent leurs diverses activités. L’université veut répondre ainsi au besoin émergeant des usagers de lieux dont l’accès (libéré des contraintes habituelles des salles de réunion, bibliothèques et autres espaces formels) peut être immédiat, à tout moment de la journée. Le Plan Campus et la Direction des Usages du Numérique (DUN) ont imaginé l’accompagnement de l’usage croissant de matériel numérique nomade en équipant ces lieux des installations nécessaires à la recharge de ces appareils et à leur connexion au réseau sans fil de l’université. Un mobilier simple mais accueillant et diversifié permet à chacun de travailler ou se détendre selon ses habitudes.
Ce concept prend ancrage dans la réalité des usages mais également dans la réalité de la conjoncture économique. Ainsi cette idée s’est fondée sur le principe qu’un tel espace devait être aménagé avec une partie des moyens dédiés au Plan Campus et en utilisant les espaces libres dans les bâtiments. Un premier "spot numérique" (nom désormais déposé par l’université) a été mis en place en 2012 dans le cadre de l’aménagement du Centre de Culture Numérique (CCN) à l’Atrium par la DUN. Le succès de ce "spot numérique" a été immédiat et reste constant depuis son inauguration. Après la visite de notre ministre de tutelle au CCN, le concept a même été inscrit dans les recommandations aux universités dans le cadre du développement du numérique, et d’autres universités ont d’ores et déjà déclaré s’en inspirer.
Pendant toute l’année 2013, les responsables du Plan Campus et le CCN ont travaillé en collaboration avec les différents services concernés par l’immobilier, la logistique, la sécurité et les réseaux informatiques afin de déployer d’autres "spots numériques" sur le campus. Grâce à ce travail commun les bâtiments Le Patio, L’Escarpe, Le Bel et U2-U3 accueillent désormais une première série d’espaces autour du futur parc central du campus de l’Esplanade.
Rodrigue Galani
Responsable du Centre de Culture Numérique (CCN)
Direction des Usages du Numérique (DUN) – Université de Strasbourg
En matière de sécurité de l'information, il est un chiffre particulièrement évocateur : environ 3/4 des incidents sont liés à une action humaine, qu'elle soit volontaire ou non. Cette trop grande proportion pourrait être notablement réduite si chacun adoptait des comportements sûrs avec les outils numériques.
Partant de ce constat, le CERT OSIRIS a lancé une campagne de formation des utilisateurs. Celle-ci a été effectuée en s'appuyant sur la centaine de Correspondants Sécurité du Système d'Information (CSSI) dans les établissements, composantes et laboratoires du réseau OSIRIS. Cette campagne a eu lieu entre le mois de septembre et le mois de décembre de l'année 2013 lors de 6 séances de formation d'une demi-journée.
L'apport novateur de cette campagne a été la mise à disposition d'un kit de formation à destination des CSSI. Ce kit comprend 2 modules principaux :
À ces deux modules principaux s'ajoutent des diaporamas complémentaires donnant des éclairages plus précis sur certains points complexes (les antivirus, la défense informatique en profondeur, la gestion des risques,…).
Afin de faciliter l’appropriation de ce kit, il a été fourni aux CSSI sous une forme modifiable via l'utilisation d'une licence de publication libre : Creative Commons. Ainsi outillés, les CSSI peuvent adapter librement leur formation aux particularités de leur structure.
Enfin, le kit comprend également un dépliant en 3 volets permettant de rappeler à tous, les bons comportements.
Toutes ces actions de formation ainsi que ces supports contribuent à une amélioration globale de la sécurité de notre Système d'Information.
Et vous êtes les acteurs de cette réussite !
Pour plus d'informations sur les actions en matière de sécurité de l'information, vous pouvez consulter le site du CERT OSIRIS.
Guilhem Borghesi
CERT OSIRIS
Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Grâce à la mise à disposition de cette "matière première", les partenaires publics souhaitent stimuler l'innovation et le développement économique du territoire, en mettant en œuvre des processus collaboratifs et participatifs.
L'open data, qui s'appuie sur les valeurs de transparence et d'ouverture, est également un vecteur de démocratie locale. C’est notamment dans cette optique que le gouvernement a lancé, dans le cadre de la modernisation de l’action publique, une politique d’ouverture en ligne des données publiques ("Open Data"), pilotée par la mission Etalab sous l’autorité du Premier ministre depuis février 2011.
La Direction des Usages du Numérique (DUN) s’est impliquée dans cette réflexion depuis plusieurs mois à travers diverses manifestations comme le Barcamp Open Data de la Chambre de Commerce et d'Industrie, organisé dans les locaux du Centre de Culture Numérique, mais surtout par la mise à disposition du premier jeu de données de l’université.
Ce premier jeu de données comprend des points d’intérêt géolocalisés (POI) tels que la localisation des copieurs fonctionnant avec la carte Mon Pass Campus, les parkings, les accès handicapés ou encore les amphithéâtres. Celui-ci est accessible via la page sur l'open data de la Communauté Urbaine de Strasbourg.
La DUN est à la disposition de la communauté universitaire pour l’accompagner dans la mise à disposition de nouveaux jeux de données.
Consulter la plateforme ouverte des données publiques françaises : http://wiki.data.gouv.fr/wiki/FAQ.
David Gauckler
Directeur adjoint des usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
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