Éditorial
par Philippe Portelli
Les MOOCs déferlent sur le monde de l’éducation
par Anna Scius-Bertrand & Pierre Collet
La plate-forme d’éducation personnalisée POEM pour l’UniTwin CNSC de l’UNESCO
par Pierre Collet, Anna Scius-Bertrand, Cyrille Bertelle & Paul Bourgine
Opensim – EVER un pédagolab virtuel
par David Gauckler
Une sélection de services pratiques et innovants pour mobiles à l’université
par François Schnell
Des nouveautés sur votre poste de travail...
par Philippe Hofmann & Benjamin Collet
Le HPC de A à Z
par Romaric David & Paul-Antoine Hervieux
Vers un progiciel et un catalogue commun pour les bibliothèques universitaires
par Catherine Storne
Un catalogue au service de tous
par Virgile Gerecke
Les terrasses du numérique : c'est logique !
par Philippe Portelli
Cette nouvelle gouvernance a été mise en place en mai 2013. Jean-Yves Pabst est ainsi devenu Vice-président en charge de la politique numérique en addition de son portefeuille dédié aux finances. François Gauer, Vice-président délégué aux "pratiques pédagogiques" et Paul-Antoine Hervieux en charge "des partenariats avec les EPST et les collectivités ainsi que du numérique" complètent la gouvernance politique du numérique.
Pour plus d'informations consulter le nouvel éditorial de Jean-Yves Pabst sur le site des services numériques ainsi que l'actualité présentant la nouvelle équipe en charge du numérique.
Le méso-centre de l'unviersité représente :
Cette réunion plénière se tiendra de 10h à 12h dans l’amphithéâtre Jean Cavaillès tout juste rénové. La revue de projet globale y sera annoncée. Ce sera aussi l’occasion de présenter les derniers développements du projet Alisée tels que les outils de modélisation de l’offre de formation.
Le Centre de Culture Numérique (CCN) accueille et organise des ateliers de découverte à l'attention de tous les publics. Ces ateliers ont pour objectif de vous permettre de découvrir des usages du numérique, dans une ambiance conviviale. Ils ont lieu au rez-de-chaussée du bâtiment Atrium (16 rue René Descartes) dans la salle de formation du CCN.
Vous trouverez les détails de ces ateliers et les inscriptions dans la rubrique "Rendez-vous" sur ccn.unistra.fr.
Le numérique à l’Université de Strasbourg, c’est d’abord un quotidien qui bouillonne ! Ainsi, tous les quatre mois, cette newsletter vous relate la diversité des sujets sur lesquels travaillent les équipes de la Direction informatique et de la Direction des usages du numérique au service des personnels et des étudiants de l’Université de Strasbourg.
Cette rentrée 2013 est caractérisée par la mise en place d’une nouvelle gouvernance du numérique impliquant les composantes, les élus et les personnels. Elle s’inscrit dans la continuité et a pour ambition de nous projeter dans l’avenir.
Mais l’avenir se dessine dès aujourd’hui ! Qui peut ignorer par exemple l’émergence à très grande vitesse des nouveaux modes d’accès à la formation : les fameux MOOCs, cours en ligne ouverts à tous, sont une réalité internationale ! Ce que doit – ou peut – en faire notre université est une question qui va nous occuper sérieusement dans les semaines et mois à venir ! Cette lettre vous propose de faire un point sur le sujet, tout en mettant l’accent sur un projet plus qu’abouti émanant de notre université qui a déjà reçu les honneurs de l’Unesco. Pierre COLLET qui en est le porteur, vous dit tout !
Approcher et visiter les campus autrement, accéder à de nouveaux services en tout lieu et à tout moment : le numérique autorise bien des évolutions qui se traduisent dans le concret par des dispositifs qui sont innovants, pas seulement parce qu’ils sont techniquement évolués, mais surtout parce qu’ils augmentent la couverture des services mis à disposition des étudiants et personnels, présents ou à distance !
Le Campus virtuel existe, il entre directement dans notre univers réel sans en être un miroir, il aiguise notre curiosité… découvrez-le dans cette lettre. Découvrez également les nouveaux services mobiles qui se veulent répondre à des besoins exprimés par les usagers de l’université, de plus en plus nomades dans l’espace universitaire.
Le rêve ne devient réalité que lorsqu’il s’appuie sur des éléments tangibles : le développement du numérique, ce sont d’abord des infrastructures solides, un poste de travail en pleine évolution, des possibilités de calcul et de traitement de l’information à la hauteur des enjeux et des ambitions, des systèmes de gestion qui collent au besoin.
Patiemment et avec détermination, ce socle indispensable évolue et se solidifie : les nouveautés du poste de travail, le calcul haute performance, le système intégré de gestion des bibliothèques se dévoilent dans ce numéro, tout comme la profondeur du catalogue des services numériques à votre disposition !
Tant de choses à découvrir également sur le site des services numériques :
http://services-numeriques.unistra.fr
Et parce que rien de tout cela ne se construit sans les usagers, l’exemple des Terrasses du numérique est un appel à l’échange entre pairs, à la réflexion, à la recherche sur la place du numérique dans notre espace professionnel. La participation de tous est le gage d’un développement raisonné des pratiques.
En bref, une lettre riche en informations pour une rentrée riche en nouveautés !
Philippe Portelli
Directeur des Usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
Une nouvelle modalité d’enseignement est en train d’apparaître dans le monde des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : des MOOCs, ou Massive Open Online Courses[1].
Il s’agit de contenus ouverts à tous, où tout possesseur d'un ordinateur connecté à internet peut assister à un cours mis à disposition sur le web. Le participant peut faire les exercices correspondant à chaque étape du cours et les problèmes à la fin d’un chapitre. Il peut s'attaquer à un problème vraiment difficile collectivement avec d'autres apprenants à distance dans le même réseau social.
En 2012, plusieurs millions d'étudiants se sont inscrits dans des MOOCs proposés par les universités américaines les plus prestigieuses (MIT, Harvard, Stanford, Berkeley, etc.) et en 2013, c’est au tour des universités européennes (et francophones) de se lancer avec des cours en ligne proposés en 2013 par l’EPFL, l’école Polytechnique, l’École Centrale de Lille, Télécom Bretagne, HEC Montréal, la Sorbonne, l’Université de Genève, etc.
Car l’une des caractéristiques des MOOCs est de s’adresser à des dizaines, voire des centaines de milliers d’étudiants. Le nombre d’inscrits au premier MOOC sur l’intelligence artificielle mis en ligne sur le site de Stanford en 2011 a surpris leur auteur : là où l’enseignant s’attendait à quelques milliers d’étudiants dans le meilleur des cas, c’est 160 000 internautes qui ont demandé à suivre le cours. Sur ces 160 000 inscrits, bien entendu, seule une petite fraction a été jusqu’à la fin du cours qui a tout de même représenté 23 000 étudiants !
Nous sommes donc là en face d’un enseignement de masse à une échelle totalement différente de l’enseignement délivré dans les écoles (un professeur face à 30 à 40 élèves) ou dans les universités (plusieurs centaines d’étudiants dans des cours magistraux en amphithéâtre dans certaines disciplines comme les Sciences Humaines et Sociales ou la médecine).
Pour l’instant, deux types de MOOCs sont apparus :
xMOOCs et cMOOCs posent en effet le problème de l’évaluation de ces cours en ligne et notamment de leur modèle économique. En effet, dans les universités américaines où ces MOOCs sont nés, ce sont les étudiants qui payent les enseignants par l’intermédiaire de droits d’inscriptions très élevés par rapport à ceux qui sont pratiqués en France. Dans de telles conditions, il n’est pas viable de proposer des cours en ligne gratuits et accessibles à tous.
Avec ses enseignants payés par l’état, la France a peut-être un rôle prépondérant à jouer dans cette nouvelle forme d’éducation à distance, car de grandes universités françaises (comme Strasbourg) pourraient proposer des formations validantes quasi-gratuites, ce qui les mettrait instantanément au premier plan mondial en matière de formation numérique à distance.
[1] Consulter l'article "Cours en ligne ouvert et massif" sur Wikipédia.
Anna Scius-Bertrand
CNSC, Université de Strasbourg / Laboratoire Lutin – Université Paris 8
Pierre Collet
CNSC / ICUBE / UFR Math Info – Université de Strasbourg
Les Systèmes Complexes sont présents partout autour de nous. On peut les définir comme des réseaux d’entités en interaction, structurés sur plusieurs niveaux émergents d'organisation, où le tout ne peut se comprendre sans les parties et les parties sans le tout. Ils forment différentes classes appartenant à la physique, la chimie, la biologie, l’informatique, l’économie, la sociologie, la musique, etc.
Le CNSC (cnsc.unistra.fr) a été créé à l’UDS, parrainé par Jean-Marie Lehn les 19 et 20 janvier 2012. Il a été validé lors du Conseil Scientifique du 18 avril 2012 avec trois objectifs : la fondation d’un programme UniTwin (University Twinning) de l’UNESCO, la mise en place d’une feuille de route pour la partie recherche et la mise en place d’un écosystème éducationnel pour la partie enseignement :
Un POEM (Personalised Open Education for the Masses) est une plateforme novatrice gérant un entrepôt d’éléments pédagogiques mis à disposition sous forme de MOOC (Massive Open Online Course) collaboratif dans lequel émergent des trajectoires personnalisées optimales grâce à un paradigme d’hommilière inspiré des insectes sociaux (fourmillière) pour une éducation 4P :
Participative : Par leurs trajectoires ponctuées de succès ou d’échecs, les étudiants feront émerger des parcours pédagogiques optimaux vers des compétences diversifiées. Un mécanisme de tutorat entre étudiants de différents niveaux est mis en place parce que la meilleure façon d’apprendre est d’enseigner soi-même aux autres. On offrira aussi aux meilleurs étudiants d’améliorer le contenu pédagogique des cours en leur permettant de contribuer à leur contenu des petits éléments pédagogiques qu’ils enregistreront eux-mêmes.
Prédictive : Le paradigme d’hommilières permet de conseiller chacun avec les choix faits par ceux qui l’ont précédé avec des trajectoires et des objectifs de formation similaires.
Préventive : Si un étudiant présente des difficultés au cours d’un MOOC, la plate forme conseillera un tutorat renforcé jusqu’à la validation du MOOC. Et le paradigme de l’hommilière sera à nouveau mis à contribution pour conseiller les différents MOOC pour achever le curriculum ou encore comment réorienter le curriculum.
Personnalisée : Le tout permet une éducation de masse personnalisée à la manière des précepteurs d’antan, qui adaptaient leur pédagogie aux quelques élèves dont ils avaient la charge.
L’équipe pédagogique reste dans la boucle par un rôle de supervision de haut niveau (contrôle des nouveaux contenus proposés et réponse aux questions auxquelles aucun tuteur n’a pu répondre) compatible avec des dizaines de milliers d’étudiants.
Les grandes institutions d’éducation à distance ont validé le principe de l’éducation 4P (Open University au Royaume Uni, Fondation Getulio Vargas au Brésil), et les institutions fondatrices de l’UniTwin UNESCO regroupent environ 3 millions d’étudiants. L’Université Normale de Taiwan les mettra en œuvre dès septembre et ils seront bientôt présentés à Dakar (Université Cheikh Anta Diop et AIMS Next Einstein) puis à Berlin et à Barcelone.
Ils devraient être opérationnels sur Strasbourg courant 2013.
Pierre Collet
CNSC / ICUBE / UFR Math-Info – Université de Strasbourg
Anna Scius-Bertrand
CNSC, Université de Strasbourg / Laboratoire Lutin – Université Paris 8
Cyrille Bertelle
Université du Havre
Paul Bourgine
Institut des Systèmes Complexes – École Polytechnique
Initié dans le cadre du Schéma Directeur Numérique (SDN), le projet EVER, pour Environnement Virtuel pour l’Enseignement et la Recherche, considéré à juste titre par beaucoup comme une forme de "pédagolab", accueille désormais de nombreuses "régions" exploitant les leviers d’une pédagogie et d’une recherche innovante au travers des mondes virtuels en 3D immersifs.
Au côté de la modélisation du campus central, de la reconstitution du musée d’art moderne, ou encore de la réalisation d’une île dédiée aux praticiens dentaires, un projet de cours d’anthropologie s’est construit en début d’année 2013. Basé sur la reconstitution d’un village Teko de Guyane et de matériels ethnographiques collectés entre 1970 et 1990, ce cours mixant travail en présentiel et à distance avait pour objectif de présenter le potentiel d’outils numériques, d’initier les étudiants à la modélisation 3D et enfin de les accompagner dans la réalisation d’une scénographie autour du jeu sérieux appliqué à l’anthropologie culturelle.
La Direction des usages du numérique, qui pilote ce projet, entend désormais en ouvrir sous peu l’accès à toute la communauté universitaire. Des ateliers d’initiation et de présentation seront proposés au premier semestre universitaire.
Pour en savoir plus sur le projet, retrouvez la description détaillée du projet global "Campus virtuel" sur le site des services numériques.
Vous pouvez également découvrir les projets au travers d’une vidéo réalisée par une enseignante qui participe au projet : http://www.youtube.com/watch?v=4B5Y_U9PGeg.
David Gauckler
Directeur adjoint des usages du numérique (DUN)
L’usage des smartphones se généralise de plus en plus vite en France avec 42% de taux d’équipement en mai 2013 contre 27% en 2011.
Dans ce contexte une petite sélection d’outils et services spécialement conçus pour les smartphones est disponible à cette adresse :
Ces applications web et multiplateformes, écrites en HTML5, s’adaptent à la taille des écrans directement dans le navigateur des terminaux mobiles, quels que soient leurs types (iOs, Android, Windows Phone...).
Plusieurs outils ont été conçus et développés au Centre de Culture Numérique (CCN) de la Direction de Usages du Numérique (DUN) dans un cadre d'expérimentation sur les usages innovants et hébergés sur un serveur de la Direction Informatique (DI).
Par exemple l'application de géolocalisation permet de repérer la borne de recharge de la carte Mon Pass Campus la plus proche, de trouver un photocopieur, de situer un amphithéâtre, de localiser un service de scolarité, de visualiser les accès réservés aux handicapés, de savoir où prendre un café, trouver un distributeur ou une station Vélhop, etc.
Pour répondre à ces questions pratiques, le développement de l’application de géolocalisation a nécessité d'identifier et de positionner un demi-millier de points d’intérêts sur le campus.
Les applications et services pour mobiles évolueront au fur et à mesure. Cependant, vous pouvez dès à présent trouver :
Pour un accès plus rapide vous pouvez créer un raccourci sur votre écran d’accueil. Par exemple avec Safari (iPhone, iPad) il suffit de toucher l'icône de partage et de sélectionnez “Ajouter à l'écran d'accueil”. Sur Android, déroulez le menu contextuel puis sélectionnez “Ajouter un raccourci”.
François Schnell
Centre de Culture Numérique (CCN) – Université de Strasbourg
Dans le cadre de ce projet conception et réalisation de l’application de géolocalisation, du portail et de l’accès mobile à Alsatica
Afin de rendre un service encore plus rapide, la Direction Informatique (DI) a déployé un programme d’affichage d’informations sur tous les postes Microsoft Windows XP qu'elle gère. Ces informations, telles que le nom du poste, l’adresse IP, l’utilisateur connecté, sont affichées en arrière-plan sur le côté droit du bureau. Elles permettront au support de la DI de prendre plus rapidement connaissance du nom de l’ordinateur et accéléreront les dépannages. L'utilisateur de son côté n'aura plus besoin de saisir d'obscures commandes (cmd, ipconfig...).
Ce programme sera également déployé prochainement sur les ordinateurs installés en Windows 7.
Des vulnérabilités sont assez souvent présentes dans les produits ADOBE Flash Player, ADOBE Shockwave et ADOBE Acrobat Reader. Pour remédier à ces vulnérabilités, la DI met régulièrement à jour ces programmes de façon transparente via son logiciel de gestion de parc Symantec Altiris.
Attention : "mettre à jour" ne signifie pas passer à une version supérieure.
Le système d’exploitation Windows XP est en fin de vie et ne sera plus maintenu par Microsoft à partir d’avril 2014, ce qui signifie qu’il n’y aura plus de mises à jour de sécurité pour cette plate-forme à partir de cette date. Il est donc urgent de passer à un système d’exploitation récent.
Des migrations sont en cours dans les différents services et composantes gérés par la DI. Les nouveaux postes déployés sont également installés en Windows 7.
La direction informatique offre à l'ensemble de ses utilisateurs, dans le cadre des services Osiris, un service d'accès distant sécurisé VPN (Virtual Private Network). Il permet à un utilisateur d'accéder aux ressources privées hébergées sur le réseau Osiris quel que soit son lieu de connexion : domicile, campus extérieur, depuis l'étranger, etc.
Ce service a connu une forte augmentation de son utilisation depuis sa mise en service en 2005 et bénéficie de remises à niveau régulières afin d'être en adéquation avec les besoins des établissements et des utilisateurs. La fin de l'année 2013 verra ainsi arriver une nouvelle itération de l'infrastructure VPN apportant son lot d'améliorations et de nouveautés parmi lesquelles on peut noter le support de systèmes récents tels que Windows 8 ou des terminaux mobiles (Android, iOS), une résolution des éventuels problèmes de connexions ayant pu être constatés sur certains réseaux Wi-Fi de type hot-spot (hôtels, cafés, etc.), ou encore une simplification du déploiement du client de connexion.
Ce renouvellement a fait l'objet d'un projet lancé en janvier 2013 et dont la phase initiale a consisté en l'analyse des besoins techniques et des besoins des utilisateurs (par le biais d'un sondage envoyé à tous les utilisateurs du VPN), conduisant à la rédaction du cahier des charges du marché. À la conclusion de l'appel d'offres en juin 2013, l’entreprise Axians Nancy a été retenue pour la fourniture du matériel et des prestations de maintenance.
Le VPN en quelques chiffres :
Philippe Hofmann
Responsable Pôle Ingénierie Poste de Travail (IPT), Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Benjamin Collet
Ingénieur réseaux, Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Vous avez pu découvrir le méso-centre de l'Université de Strasbourg dans le numéro 5 de la lettre du SDN. Ce dispositif est en en pleine (r)évolution au bénéfice de l'ensemble de la communauté Recherche de l'université.
Suite un à appel d'offres très compétitif et grâce à un co-financement du Programme Investissements d'Avenir (volet Equipex) et du conseil scientifique de l'Université de Strasbourg, le méso-centre de l'université a pu acquérir une machine dotée de 2300 cœurs de calcul. À titre de comparaison, cela correspond à environ 300 fois les capacités d'un "gros PC" tel qu'on peut le trouver dans les laboratoires. Cette machine est capable de faire tourner les simulations numériques les plus gourmandes. En effet, chaque année, ce sont 20 millions d'heures de calcul qui sont offertes gratuitement sur cet outil scientifique performant.
La machine a été installée en janvier 2013 et mise aussitôt à la disposition de la communauté pour des expérimentations exceptionnelles appelées méso-challenges (cf l'Actu n°66 et n°73). Ces challenges sont présentés lors d'une journée nationale le 20 Septembre 2013 à Paris, contribuant ainsi à la dissémination des résultats scientifiques issus du méso-centre de l'Université de Strasbourg.
Outil pour la recherche, le méso-centre est piloté par les chercheurs via un comité scientifique composé de 17 membres.
Outre le suivi des demandes de financements, ce comité a eu pour tâche depuis sa création de sélectionner les projets scientifiques bénéficiant de l'accès en mode challenge début 2013, puis de l'accès régulier et privilégié aux ressources de calcul depuis. Garant de l'excellence scientifique des travaux menés, le comité s'assure de la parfaite adéquation des moyens aux besoins, en orientant les actions des équipes en charge du méso-centre (formation, soutien scientifique aux utilisateurs).
L'équipe du pôle HPC de la Direction informatique – composée de 3 personnes – est en charge de vous apporter tout le soutien scientifique et technique vous permettant de tirer parti au mieux des formidables capacités de la machine. Elle vous accompagne pour :
Analyse des besoins, applications : elle dispose de toutes les compétences pour vous accompagner et vous fournir in fine les ressources les plus adaptées.
Pour tout savoir sur les activités du méso-centre et les services aux chercheurs : http://hpc.unistra.fr.
Photographie © : Catherine Schröder, |
Cet équipement de grande qualité, à la pointe de la technologie, géré par une équipe spécialisée, est un outil essentiel pour la communauté des calculateurs scientifiques du site alsacien. Il réunit autour de lui des chercheurs d’horizons très divers allant des mathématiques appliquées à la biologie en passant par la chimie, la physique fondamentale et appliquée, les géosciences et les sciences de l’ingénieur. Une vraie plus-value pour l’excellence de la recherche alsacienne à utiliser sans modérations !
Romaric David
Responsable du pôle “High Performance Computing (HPC)”
Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Paul-Antoine Hervieux
Vice-président délégué en charge des partenariats avec les EPST et les collectivités
ainsi que du numérique – Université de Strasbourg
La première phase du projet de ré-informatisation des bibliothèques de l’université, à savoir l’attribution du marché public à une société éditrice de logiciels documentaires, est sur le point de s’achever.
Les auditions des sociétés candidates, dans le cadre d’un dialogue compétitif, ont été d’un excellent niveau ; elles ont permis de s’assurer de l’évolutivité technique et fonctionnelle de la solution logicielle et du niveau de compétence des équipes en lice.
Les objectifs initiaux restent inchangés : renforcer le nombre et la qualité des services en ligne pour les lecteurs, disposer d’un outil performant pour les professionnels, fusionner les données bibliographiques des quatre anciens systèmes, encore utilisés.
La nouvelle interface publique sera tournée vers :
Elle présentera à l’ensemble de la communauté universitaire une interface d’interrogation unique, que ce soit pour les documents-papier ou les ressources électroniques. Cette interrogation pourra aussi porter sur les catalogues des bibliothèques partenaires du projet, sur les thèses en ligne, sur le patrimoine numérisé.
Les bibliothèques partenaires du projet sont :
D’autres bibliothèques, comme celles du Service commun de la documentation de l’université de Haute-Alsace, sont susceptibles de rejoindre le projet dans un second temps.
Cette phase du choix du prestataire, ou phase de passation de marché, a été plus longue que prévue :
Il en résulte un retard d’un an pour la mise en production par rapport à la date initialement prévue et annoncée dans "Newsletter n°3 - Mars 2012". La nouvelle date est donc janvier 2015 et non plus 2014.
La solution logicielle qui sera retenue, mise en place par une équipe compétente, permettra par conséquent à l’université d’atteindre ses objectifs sur le projet et lui ouvrira des perspectives d’évolution.
Catherine Storne
Service commun de la documentation
Chef de projet fonctionnel du projet SIGB / OPAC NG
Si vous lisez cette lettre, c'est que vous utilisez un ou plusieurs des nombreux services numériques proposés par la DI (Direction Informatique) et la DUN (Direction des Usages du numérique). En effet, vous consultez une boîte @unistra.fr ou @etu.unistra.fr. Peut-être êtes-vous connecté en réseau filaire ou sans fil sur le réseau universitaire (y compris en déplacement grâce à eduroam) ? Peut-être avez-vous consulté votre emploi du temps en ligne à travers l'Environnement Numérique de Travail (ENT) ? Ce ne sont que quelques exemples des 66 services du catalogue commun DI / DUN à destination de l'ensemble de la communauté universitaire strasbourgeoise et même au-delà.
Avant tout, le catalogue vous permet de découvrir les services numériques proposés par la DI et la DUN ou leur modalité d'utilisation. Ces services étant regroupés par familles fonctionnelles, vous les retrouverez rapidement. Vous pouvez par exemple découvrir le serveur d'applications – qui est le bureau virtuel des logiciels pédagogiques et bureautiques pour les étudiants et enseignants – dans la famille de services "Services pédagogiques". Vous trouverez également la plate-forme de sondage – qui vous permet de réaliser des enquêtes en ligne et d'en exploiter facilement les résultats – dans la famille "Outils collaboratifs". Et pourquoi ne pas jeter un œil, dans la famille "Services pour la recherche", du côté du calcul scientifique – qui met son expertise à votre disposition dans le domaine du calcul haute performance ?
Le catalogue des services reflète l'orientation utilisateur de la DI et de la DUN. Cette démarche a complètement été pensée pour les utilisateurs. Elle sert également à articuler clairement l'ensemble de l'activité du numérique pour vous proposer des services adaptés à vos besoins.
Il couvre les différentes activités de la communauté comme par exemple :
Chaque catégorie de population (enseignants-chercheurs, étudiants, personnels BIATSS, extérieurs) peut consulter les services auxquels elle a accès. Les services sont présentés de façon homogène via une trame qui comprend les éléments suivants : une description du service, la liste des fonctionnalités, les liens vers les documentations associées, les responsabilités des utilisateurs ou les éventuels tarifs.
La DI et la DUN vous invitent donc à (re)découvrir l'ensemble de ce catalogue sur le site des services numériques : https://services-numeriques.unistra.fr/catalogue.html
Virgile Gerecke
Ingénieur qualité, Direction Informatique (DI) – Université de Strasbourg
Le "numérique", ce substantif qui recouvre bien des facettes représente pour chacun une réalité : la sienne ! Qui se partage entre l’espace personnel et le monde professionnel, au gré de la découverte et de l’appropriation.
S’il est aisé dans sa sphère privée de trouver des espaces d’information ou d’échange – réels ou virtuels – autour de l’impact du numérique dans son quotidien, il est souvent difficile si l’on n’est pas spécialiste, d’aborder la question de l’intégration du numérique dans ses pratiques professionnelles. Les références ne manquent pourtant pas, mais leur accès n’est pas aisé.
Séances de formation, ateliers, rencontres, permanences, aide personnalisée aux projets : l’offre d’accompagnement et de formation au numérique des enseignants-chercheurs est déjà conséquente. Elle est conçue et dispensée par les ingénieurs pédagogiques de la Direction des Usages du Numérique (DUN) : l’Université de Strasbourg a depuis 2009 fait le choix déterminé de mettre l’accent sur l’importance de cet accompagnement dans le soutien à sa politique de formation.
Dans le système éducatif, avec une expérience de près de trente ans, on sait que le temps pédagogique et le temps technologique ne se rejoignent pas toujours dans une phase parfaite. L’intégration dans les pratiques, leurs évolutions nécessitent pour chacun de poursuivre son propre parcours, mais il convient également de s’inscrire dans les mouvements fondamentaux qui soit transforment le système, soit à tout le moins influent sensiblement sur son évolution.
Les émergences technologiques passent inaperçues ou bousculent, mais l’essentiel pour nous est ailleurs : dans la construction d’une culture commune qui se nourrit des apports systémiques comme des contributions des individus interagissant dans l’écosystème. Et dans la conscientisation de cette culture.
Pour rendre palpables aux participants les interactions intrinsèques qui existent entre les personnes, les technologies et leurs apports croisés. Chacun est partie du Tout, mais chacun construit cet ensemble, peut aider à le modeler pour répondre à des objectifs communément partagés, ceux de la formation des étudiants. Les Terrasses du numérique ont été conçues en collaboration avec les autres établissements membres de l’Université Numérique en Région, socle des actions numériques du site alsacien, dans la juste tonalité de l’équilibre qui y règne.
Les Terrasses du numérique s’en inspirent pour devenir un lieu de socio-construction de la culture numérique ! On s’y nourrit, on s’y abreuve, on y écoute, on y discute, on y débat, on y refait le monde (numérique) ! Tout ce qui autorise tout un chacun à prendre part, à être acteur ! Les retours d’expérience nourrissent la recherche et vice-versa. Les témoins éclairent, les enseignants construisent et se confrontent. Les débats spontanés engendrent des argumentations construites, des sujets d’investigation.
« Enseigner dans un monde qui change » : les Terrasses du numérique 2012, organisées sur deux jours conjointement avec l’UHA, ont été un succès avec plus de 250 présents chaque jour, beaucoup de participants à distance par les réseaux sociaux et la diffusion en direct sur Canal C2.
En 2013, les Terrasses ont été strasbourgeoises et se sont intéressées notamment au mouvement grandissant des cours massifs en ligne et de leur impact sur les modèles des formations que nous dispensons. Les Terrasses du numérique 2013 sont également en ligne sur Canal C2.
Et pour 2014 ? Nous disposons d’une année universitaire d’échanges et de construction commune pour nourrir à cet horizon un programme qui promet d’être riche. Programme dont chacun est l’acteur !
Réservez dès à présent dans votre agenda les dates des Terrasses du numérique 2014 : les 26 et 27 juin 2014.
Philippe Portelli
Directeur des usages du numérique (DUN) – Université de Strasbourg
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